Achille Aubert (1834-1911)
Le docteur Achille Aubert, natif de Saint-Sauvant, médecin, sériciculteur, viticulteur et conseiller municipal, a favorisé l’introduction des plants de vigne américains pendant la crise du phylloxéra.
Ce chercheur a inventé quelques années auparavant un désinfectant le « Phéniode » en 1870 et la cuillère dosimétrique en 1884.
Il était installé rue de l’Etang dans une propriété qui devint une pouponnière quelques années après sa disparition. En face de cette maison, des bancs ont été taillés dans la roche ; il se raconte qu’ils servaient de salle d’attente…
Gustave Fort (1862-1944)
Gustave Fort est né à St Sauvant et est mort à Bussac dont il a été maire. Il fit une brillante carrière administrative à Paris, fut nommé Officier de la Légion d’Honneur, et était poète. Il consacra son œuvre poétique à sa Saintonge natale qu’il qualifiait de « province bénie des dieux ».
Il était tès proche de Madeleine Bernardin ; il fut également le gendre d’Achille Aubert. Conformément à son vœu, il repose au cimetière de Saint-Sauvant.
Une plaque de rue rappelle sa maison natale au 5 rue des Francs Garçons.
Madeleine Bernardin (1909-1965)
Madeleine Bernardin est née et décédée aux Essards. Elle ne manquait pas une occasion de rendre visite à Saint-Sauvant, terre de ses ancêtres.
Femme de lettres et poète, elle a fondé la Société des Lettres de Saintonge et d’Aunis en 1939. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont « Saintonge que j’aime » en 1962 pour lequel elle a reçu le Prix de Saintonge décerné par l’Académie de Saintonge, et dans lequel elle rend un bel hommage au village de ses ancêtres dans la vallée du Coran.
En 2017, la ruelle pavée de la Boucherie, donnant sur la rue du Marché, a été rebaptisée Ruelle Madeleine Bernardin.
Gilberte Bouquet (1917-2015)
Gilberte Bouquet est née à Paris 17ème et est décédée à Saint-Sauvant, terre de ses ancêtres. Elle est arrivée à Saint-Sauvant en 1955 où elle a pris un poste d’institutrice. Elle fut également directrice de l’école des filles.
Pour beaucoup de Saint-Sylvanais et Saint-Sylvanaises, Gilberte Nigeou, devenue Mme Bouquet en 1961, était leur institutrice. Plus tard, pour leurs enfants et petits-enfants, mais également pour nombre de collégiens et lycéens de la région, elle était la personne qui venait dans les classes pour témoigner de son histoire hors du commun : la Résistance et sa déportation dans les camps nazis. Témoignage qu’elle n’aura de cesse de transmettre aux plus jeunes afin que nul n’oublie jamais.
Le 11 novembre 2016, la Place du Champ de Foire a été rebaptisée Place Gilberte Bouquet, résistante et déportée au cours de la seconde guerre mondiale.